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Les sursauts radio de forte intensité sont-ils la preuve de l'existence des extraterrestres ?

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Notre sujet prend son origine en 2007 quand le chercheur Duncan R. Lorimer annonce la découverte d'un sursaut radio de forte intensité qui figure dans les données d'un relevé astronomique de 1,4 gigahertz repéré dans la région du Petit nuage de Magellan.

Ce relevé est le fuit du travail de l'observatoire de Parkes en Australie, il aura duré moins de 5 millisecondes et serait distant de moins de1 Gigaparsec (soit 3,0857E+22 Km).

 

En 2010, 16 sursauts similaires sont détectés mais ils sont cette fois d'origine terrestre.

 

Ce ne sera que le 2 novembre 2012 que le radiotéléscope de l’Observatoire d'Arecibo de Porto Rico, (le plus grand et le plus sensible au monde à l époque), rapportera avoir isolé à son tour un puissant signal radio. Cette confirmation permet de confirmer que la découverte de Lorimer n’était pas liée à un dysfonctionnement de l'antenne de Parkes et le travail des scientifiques peut alors commencer.

 

Selon une étude datée du 10 juillet 2014 réalisée par une équipe de l'observatoire d'Arecibo, ces signaux radio semblent avoir été émis depuis une autre galaxie située à plusieurs millions d'années-lumière de notre planète.

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Le sursaut capté en 2007

 

Plusieurs théories émergent depuis cette découverte pour tenter d’expliquer ce phénomène.

L'une de celles-ci fait intervenir les blitzars (objet céleste hypothétique composé d'une étoile à neutrons ayant une masse assez importante pour former un trou noir, mais possédant une rotation suffisante pour empêcher l'effondrement gravitationnel menant à ce dernier), une autre se base sur les sursauts gamma (bouffées de photons gamma qui se produisent probablement lors de la collision d'une étoile à neutrons et d'un trou noir mais aussi lorsqu'une étoile massive a épuisé son combustible et s'effondre pour former un trou noir). Certains chercheurs évoquent également la possibilité de détection de satellites militaires secrets et certains enfin imaginent une origine en relation avec une technologie extraterrestre. C’est bien entendu sur cette dernière hypothèse que nous nous attarderons.

 

 

Les sursauts rapides ne sont pas rares.

Les chercheurs expliquent d’ailleurs que près de 2 000 de ces signaux traversent l’espace chaque jour. Néanmoins, ils sont généralement complexes à détecter compte tenu de leur brièveté (durée de moins de 5 millisecondes) et de leurs  origines qui demeurent aléatoires.

Pourtant en 2016, onze de ces signaux radio furent détectées comme provenant tous d’une source unique.

Il y a quelques semaines, six autres ont été détectés en provenance de la même origine (une galaxie naine faible située à plus de trois milliards d’années-lumière de la Terre).

 

 

Compte tenu qu’aucune origine naturelle ne semble pouvoir expliquer ces phénomènes certains chercheurs finissent donc par penser que ces signaux radio seraient les traces de faisceaux mis en place par des civilisations extraterrestres.

Connu aussi sous la dénomination de système à « propulsion photonique », dans le principe, les lightsails ou voiles solaires sont alimentées par la dynamique des photons (particules de lumière) qui pourrait être exploitée via les rayons du soleil ou générée par des lasers géants.

Certains chercheurs suggèrent donc  la possibilité qu’il puisse exister de gigantesques émetteurs de ce type installés à des milliards d’années-lumière dont le but serait de permettre des voyages interstellaires à des vitesses incroyablement rapides.

Pour émettre de tels signaux, les émetteurs en question devraient couvrir une surface grande comme deux fois celle de la Terre pour recueillir suffisamment d’énergie.

 

 

La propulsion laser ou plutôt la propulsion photonique n'est pas une technologie nouvelle, elle a déjà été envisagée par le passé.

Il s'agit d'un système théorique qui utiliserait les particules de lumière, les photons, pour propulser un objet à travers l'espace. Les particules de lumière n'ont pas de masse, elles ont en revanche une vitesse et ce qu'on nomme une «quantité de mouvement».

Quand elles vont percuter une cible, elles vont ainsi lui transférer une certaine quantité de mouvement et d'énergie. Et cela va se traduire sous la forme d'une poussée. Concrètement, cette technique peut donc permettre de faire avancer un vaisseau sans avoir besoin de carburant. Et c'est exactement cette idée que Philip Lubin a exposé.

Néanmoins certains scientifiques pensent que l’on pourrait encore plus loin en utilisant de puissants lasers placés au niveau de la Terre plutôt que la lumière d'une étoile.

 

 

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques observent de près les avancées dans le domaine des lasers.

Il serait ainsi possible, sans bouger de la Terre, de propulser un vaisseau à des milliards de kilomètres. Placés en orbite, d'immenses lasers permettraient de toucher plus facilement la voile solaire du vaisseau pour ainsi l'aider dans sa propulsion.

Optimisé, le système pourrait amener la vitesse de certains petits vaisseaux à 30 % de la vitesse de la lumière, soit près de 90 000 kilomètres par seconde. Autant dire qu'à cette vitesse  les kilomètres seraient vite engloutis pour atteindre des planètes telles que Mars qui serait alors à seulement 3 jours de la Terre. Quel progrès par rapport aux 5 mois nécessaires aujourd'hui.

Mais on pourrait aussi aller bien au-delà et alpha du Centaure deviendrait alors une cible atteignable alors qu’elle est située à 4,3 années-lumière de notre planète.

Avec nos capacités actuelles, le voyage prendrait 30 000 ans.

Avec un système de propulsion photonique laser un vaisseau de 10 tonnes prendrait tout de même 200 ans pour s’y rendre. Une petite sonde préparée à cet effet mettrait seulement 15 ans. Dans un futur proche, de petits robots pourraient donc peut-être envoyés aux frontières du système solaire.

 

 

Alors les signaux radio captés sont ils la trace de l’utilisation d’une telle technologie ? pourquoi pas ?

L’avenir proche devrait attester que cette technologie est loin d’être uniquement théorique.

Soulignons qu’un satellite, LightSail, utilise déjà cette technologie pour orbiter autour de la Terre, grâce à sa voile solaire qui utilise la puissance de la lumière solaire.

Nous sommes surement à l’orée de nouvelles évolutions qui vont permettre à l’humanité de mieux comprendre son univers.



11/03/2017
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