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Etude du phénomène - Une planète géante cachée aux confins du système solaire ?

L'ufologie se frotte parfois à des scientifiques dont la démarche intellectuelle s'apparente à celle des tribunaux de l'inquisition.

Certains (je dis bien certains) d'entre eux prétendent tout connaitre de l'univers et des lois qui y régissent la vie.

Fort heureusement d'autres sont plus sérieux et moins dogmatiques.

Leurs découvertes permettent d'avancer dans le chemin libre de la connaissance.

C'est ainsi par exemple que l'on estime maintenant que l'eau n'est pas le seul vecteur de vie et que cette même vie peut se développer dans de nouvelles zones des systèmes planétaires.

 

C’est le postulat qu'a bousculé une équipe de chercheurs de l’université Cornell (New York) en publiant dans la revue "Science Advances" le résultat de ses travaux.

Ceux-ci partent d’une question simple "et si la vie pouvait exister sans eau liquide ?"

En étudiant les caractéristiques de la lune géante de Saturne baptisée Titan, les chercheurs se sont demandé si des cellules de la vie pouvaient exister dans son environnement ?

 

titan paysage.jpg

 

Il faut dire que Titan n’est pas accueillante. Sa température de -179°C, ses lacs et ses océans de méthane liquide font frémir.

 

C’est pourtant ce milieu qui a inspiré les chercheurs, qui ont réussi à définir les caractéristiques dont devrait disposer une cellule vivante basée non pas sur l’eau, comme sur Terre, mais sur le méthane.

 

Leurs conclusions ne laissent la moindre place au doute, pour eux c'est possible !

 

La cellule obtenue serait bien aussi stable et flexible que celle qui est à la base de la vie terrestre, la membrane cellulaire imaginée par les chercheurs serait composée d’azote et ne souffrirait pas du climat très froid de Titan.

 

 

modele-vie-base-methane-non-eau-theorise-universite-cornell-27-fevrier-2015.jpg

 

Bien sur, pour le moment il ne s'agit que d'une théorie et ce n’est que dans un milieu à base de méthane comme cela existe sur Titan que de véritables tests pourraient être menés.

Cependant, ces travaux, qui selon la formule d’un des membres de cette équipe montrent «le premier modèle de vie tel qu’on ne la connaît pas» font déjà rêver.

La vie pourrait bien se trouver dans des endroits de l’univers qu’on ne soupçonnait pas. Intéressant non ?

 

Poursuivons maintenant et restons dans notre système solaire qui parait si bien connu.

 

Savez vous qu'une planète géante pourrait bien s'y cacher ?

Jusqu'ici jamais détectée par les astronomes, elle serait dissimulée aux confins de notre système solaire.

C'est en tout cas ce que suggèrent des travaux publiés par deux astronomes dans la revue Nature.

Cette planète, pourtant gigantesque puisque sa taille est estimée à dix fois celle de la Terre, se situerait aux confins de notre système solaire.

Aucun télescope n'a jusqu'ici détecté sa présence alors une telle éventualité peut surprendre.

Pourtant, c'est bel et bien ce que suggère un article publié le 27 mars 2014 dans la revue Nature, sous le titre « A Sedna-like body with a perihelion of 80 astronomical units ».

Les astronomes Chad Trujillo (Observatoire Gemini, Hawaï) et Scott Sheppard (Carnegie Institution for Science à Washington, Etats-Unis), co-auteurs de cette étude, y relatent la découverte d'une planète naine appelée 2012  VP113, située aux confins de notre système solaire.

Cette planète naine gravite sur l’orbite solaire la plus lointaine que nous connaissons, puisque la distance qui sépare 2012  VP113 du Soleil n'est jamais inférieure à 80 Unités Astronomiques (une Unité Astronomique correspond à la distance qui sépare la Terre du Soleil, soit 149.5 millions de kilomètres), ce qui correspond en d’autres termes à une distance de 12 000 milliards de kilomètres.

En quoi la découverte de 2012  VP113 suggèrerait-t-elle l'existence d'une planète beaucoup plus grande ?

 

La réponse se situe dans l'orbite de 2012  VP113.

 

planete inconne.jpg En effet, en étudiant les éléments de cette orbite puis en la comparant à celle d’autres corps précédemment découverts, les deux auteurs de l’étude ont été amenés à formuler l'hypothèse qu'un corps extrêmement massif se situerait encore au-delà de l’orbite de 2012  VP113, dont la présence influerait sur l’orbite de ce corps nouvellement découvert.

 

En réalité, cette hypothèse n'est pas complètement neuve : il s'agit ni plus ni moins d'une nouvelle dorme de la théorie de la planète X.

Cette théorie est apparue dès le 19e siècle à la suite de la découverte de Neptune en 1846.

Elle explique qu'il existerait au sein de notre système solaire, au-delà de l’orbite de Neptune, une planète pour l’instant invisible (ce qui n'a malheureusement jamais été confirmée par la moindre observation).

Alors comment expliquer que des scientifiques arrivent à nouveau à cette conclusion ?

Selon Chad Trujillo et Scott Sheppard, c’est parce que cette planète serait si froide et si éloignée du soleil qu'aucun instrument ne pourrait la détecter.

Alors la découverte de 2012  VP113 va-t-elle relancer la traque de la planète X ?

Il est encore trop tôt pour le dire mais cette découverte démontre à nouveau que les confins du système solaire sont encore extrêmement mal connus alors imaginez le reste de l'espace ...

 

Sources : 

www.20minutes.fr lien ici

www.journaldelascience.fr - lien ici

 



18/04/2015
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